Vendredi 06 janvier • 15h
Bouches

Mardi 17 janvier • 20h
Théâtre Centre culturel d'Engis
Elle s’appelle Carine Bielen. Le soir, elle boit un petit verre de rouge pour dormir tranquille. Elle a un peu peur du noir, faut dire. C’est de la piquette hein, mais elle aime bien quand même. C’est vrai que l’alcool, ça fait de la misère. Elle ne cesse de le répéter. Elle ne se souvient plus comment elle a eu ce fils, Logan. Mais ce fils lui change la vie… avec lui, elle a « reçu le monde en entier » comme elle dit.
« À travers une parole intime, ce monologue traverse l’histoire d’une femme issue d’un milieu précaire et qui a été reléguée, dès l’enfance, vers une filière handicapée. C’est ce processus de relégation, fruit d’un système économique et social discriminatoire, qui m’a intéressée et donné le désir de m’enfoncer dans ce texte. (…) Il existe des milliers de Carine Bielen sur cette terre, pris dans les filets du contrôle social et de ses aveuglements normatifs. » Céline Delbecq
Texte et mise en scène : Céline Delbecq
Avec Ingrid Heiderscheidt
Scénographie et costumes : Thibaut De Coster et Charly Kleinermann
Lumières et régie générale : Aurélie Perret
Son : Pierre Kissling
Construction : Vincent Rutten
Assistanat : Delphine Peraya
Stagiaires : Fanny Hermant, Marie Lhernaut
Dramaturgie : Christian Giriat
Regard lumières : Julie Petit-Etienne
« Le monologue poignant d’une femme que la société qualifie volontiers d’« arriérée », mais dont les mots disent toute l’énergie, la délicatesse et la poésie. » France Culture
« Une claque à vous couper le souffle ! » Maud Quertain – Le Suricate Magazine
« Une fois de plus, l’autrice et metteuse en scène, Céline Delbecq, frappe fort pour donner la parole à ces personnes confinées hors de leur histoire par les errements d’une société normative. La comédienne Véronique Dumont pousse la justesse du jeu jusqu’à s’effacer totalement derrière son personnage laissant toute la place à cette femme fragile, attachante et perdue. (…) Une création bouleversante. » Didier Béclard — Demandez le programme
« La fiction, chez Céline Delbecq, s’imbibe d’un réel puissant, ordinaire, implacable. » Marie Baudet – La Libre
Photo © Alice Piemme