Dédale 2023

Dédale est une exposition vous invitant à découvrir des œuvres plastiques à travers le centre-ville. Cette Biennale des Arts en milieu urbain se déploie avec l’intervention de cinq plasticiens.

Des espaces demeurent dans la ville, essentiels, comme des lieux de passage, de circulation et de rencontre. En choisissant un espace public extérieur comme lieu d’intégration à une œuvre, les plasticiens entendent essayer d’ajouter une question au lieu exploré, à exprimer clairement leurs propos à travers des œuvres personnelles. Comme espace d’ouverture à alimenter, ils invitent les personnes à connaitre leurs valeurs artistique et sociétale à défendre et à les partager durant leur médiation.

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Le parcours artistique à travers la ville invite la traversée de ses quartiers et à la découverte des œuvres.

Une série de visites guidées vous sont proposées comme médiation conçue avec les artistes.

1.A – 1.B Cathy Alvarez Valle
Cathy Alvarez Val est plasticienne. Elle glane, recueille et questionne des images sans titres, hors du temps pour aborder la question du lien, de l’appartenance et du souvenir retrouvé. Elle s’approprie, utilise et détourne des photographies fournies par le scénariste et rédacteur Simon Painchaud. Des extraits du recueil de poésies de l’auteur Je parle de vos silences édité aux éditions du Noroît, accompagnent les images.

2.A – 2.B Benoit Bastin
À travers son intervention sculpturale et poétique, Benoit Bastin tente de rendre l’hospitalité aux espaces publics comme lieu commun destiné au partage des habitants. Il transforme notre perception en représentant un objet domestique, nous invitant à vivre l’espace librement, pour soi et pour les autres. Ses sculptures utilitaires, à savoir : des porte-manteaux changent la perception d’un simple lieu en un espace accueillant.

3 Alexis Deconinck
Alexis Deconinck ouvre un espace de dialogue dans l’environnement neuf comme territoire du bien commun où, par nos rencontres et nos échanges, nous faisons société.
Il fait s’échapper l’objet couverture de survie de sa fonction pour aller de l’utilitaire à la poésie volatile de la matière, la symbolique d’un drapeau chargé d’une symbolique ambivalente entre l’urgence d’agir face à notre disparition et l’espoir d’un monde nouveau.

4 Maria Vita Goral
Les créations sculpturales de Marie Vita Goral sont toutes nées de contacts humains, d’observations, de silences, d’écoutes, de jardins secrets.
Porte ouverte à l’imagination, à la fantaisie et à la métaphore, son travail développé autour des boules de neiges parlent de la part sensible de nos souvenirs.
Les sculptures précieuses nous renvoient à la fragilité, au caractère éphémère de la matière et à son effacement aux quatre coins du monde.

5.A > 5.C Marine Penhouët
Marine Penhouët aborde l’image sous ses multiples facettes de reproductibilité. Elle s’empare ici des anciennes enseignes hutoises du 16e et 17e siècle, comme matrice à détourner et extrait des signes-formes qu’elle transforme, assemble et fait disparaitre à son avantage.
Marine Penhouët présente des tableaux à suspendre, figure de nouvelles enseignes qui balisent les rues commerçantes et proposent une narration naissante de l’accord avec l’histoire des lieux et de l’imaginaire de son travail.

Retrouvez le programme complet de Esplanade Batta en fête sur le site de la Ville de Huy.