Jeudi 30 janvier • 20h
Mercredi 09 avril • 20h
La Salope du village
Théâtre Centre culturel d'Amay
Spectacle docu
Combien de mères n’ont-elles pas déjà suggéré à leur fille de rallonger leur jupe pour ne pas paraître vulgaire ? Au fond, qui n’a jamais regardé d’un mauvais œil cette fille qui drague ouvertement les mecs en soirée ?
Avons-nous un besoin compulsif, si profond, si archaïque et intergénérationnel, qu’il faille à tout prix le soulager en crachant sur quelqu’un ?
Et si tel est le cas, en quoi la femme dite « salope » représente-t-elle la cible parfaite ? Que cherche-t-on à punir absolument chez cette fille « trop » sexualisée ?
Conception : Pierrick De Luca
Jeu et écriture : Pierrick De Luca et Zoé Kovacs
Photo © Barbara Buchmann-Cotterot
Dramaturgie & regard extérieur : Sarah Testa, Pauline Mourreau et Zoé Kovacs
Production, diffusion et administration : Wirikuta asbl
Création lumière : Raphaël Simmons
Régie générale : Julien Vernay
Autour du projet (regards extérieurs ponctuels, aide à la scénographie, dramaturgie) : Romain David (Raoul collectif), Elena Doratiotto (La Station), Yaël Steinmann, Anja Tillberg et Anne Sophie Sterck (Nimis groupe), Valentine Gérard, Marion Lory, Pauline Moureau…
Avec le soutien de Factory asbl, Théâtre des Doms, Festival Lookin’out, le Bamp, Shanti Shanti asbl.
Remerciements : Sarah Testa, Laurence Baeke, Pierre Clément, Aurélie Curti Mindji, Romain David, Nathalie De Backer, Elena Doratiotto, Valentine Gérard, Mélanie Godin et toute l’équipe de la maison poème, Guillaine Goosse, Josselin Jamet, Guila Kovacs, Myriam Leroy, Véronique Leroy et toute l’équipe de Factory, Raven Ruëll, Marion Lory, Adrien Medy, Cathy Min Jung, Pauline Moureau, Phil, Raphaël Simmons, Lol Piret, Céline Pourveur, Delphine Roy, Yaël Steinmann, Anne Sophie Sterck, Beata Szparagowska, Emilia Tillberg, Anja Tillberg, Christel Vanderstappen, Astrid Van Impe, Thomas Venegoni.
Pierrick a grandi là où une fille qui avait l’audace de montrer le moindre signe de désir sexuel était une « salope ». Il a pourtant grandi entouré de gens « biens », ouverts et tolérants. Ce paradoxe, ce constat qu’il observe encore aujourd’hui, c’est l’objet de sa recherche.